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entre ces deux limites, qui sont d’ailleurs peu éloignées. Aussi voit-on que leurs modes de division diffèrent très-peu entre eux, et que les sons qui leur correspondent présentent des différences assez légères, quoiqu’ils aillent toujours en montant à mesure que les lames approchent plus de contenir l’axe de moyenne élasticité dans leur plan. Ici, comme dans les autres séries, l’un des systèmes nodaux se compose de deux lignes croisées rectangulairement, dont l’une ax se place toujours sur l’axe de plus grande élasticité, et cette ligne sert de second axe aux courbes hyperboliques qui composent le système nodal. Sans doute que ces courbes ne sont pas tout-à-fait semblables dans les différentes lames ; mais je n’ai pu apercevoir entre elles aucune différence bien notable, si ce n’est qu’il paraît que leurs sommets se rapprochent graduellement d’une très-petite quantité, à mesure que les lames approchent plus de contenir l’axe intermédiaire dans leur plan.

Quatrième Série.
Lames taillées autour de la diagonale et perpendiculaires
au plan
fig. 13 et 14.

Ces lames présentent des phénomènes beaucoup plus compliqués que ceux que nous avons observés jusqu’ici. Excepté pour la première et pour la dernière, ni l’un ni l’autre des deux systèmes nodaux n’est composé de lignes droites croisées rectangulairement ; ce qui montre que ce dernier genre de figure acoustique ne peut s’établir que sur les lames qui contiennent au moins l’un des axes d’élasticité dans leur plan, puisque les nos 2, 3, 4, 5, qui sont inclinés sur les