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larisée, paraissent cependant symétriques autour de ce même axe.

Dans le cas que nous venons d’examiner, deux des trois axes d’élasticité étant égaux, les phénomènes sont, comme on vient de le voir, exempts de grandes complications. Il n’en est plus de même lorsque les trois axes possèdent une elasticité différente : alors il serait indispensable de tailler d’abord une série de lames autour de chacun des axes, ensuite une quatrième série autour d’une ligne inclinée également sur les trois axes, et enfin il faudrait encore en prendre une autour de chacune des lignes qui divisent en deux également l’angle compris entre deux quelconques des axes ; et, malgré le grand nombre des résultats qu’on obtiendrait par ce procédé, on serait encore loin du but à atteindre, puisque ces diverses séries manqueraient de liaison entre elles ; et que, par conséquent, ce procédé ne pourrait pas donner une idée nette de l’ensemble des transformations des lignes nodales. Néanmoins je me contenterai de suivre cette marche, qui m’a paru moins compliquée que toute autre, et qui suffit pour mettre dans tout leur jour les principales particularités de ce genre de phénomènes.

Afin qu’on puisse se représenter plus facilement les rapports de position des lignes autour desquelles j’ai taillé les diverses séries de lames dont je viens de parler, et les relations qu’elles ont avec les plans des couches ligneuses, ainsi qu’avec la direction de leurs fibres, je les rapporterai toutes aux arêtes d’un cube fig. 5, dont je supposerai que la face est parallèle aux couches ligneuses, et l’arête à la direction des fibres, ce qui permettra de regarder les trois arêtes comme étant les axes mêmes