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branches de la courbe reparaîtraient, mais avec cette particularité, que leur premier axe prendrait la position affectée par le second, lorsque l’ébranlement était exerce de l’autre côté de

Quant aux nombres de vibrations qui correspondent à chaque mode de division, pour les divers degrés d’inclinaison des lames, on voit, en examinant la fig. 3, que, d’abord égaux dans le no 1, ils vont toujours en augmentant et en s’écartant l’un de l’autre jusqu’au no 5 qui contient l’axe du cylindre ; et l’on conçoit, en effet, que l’élasticité dans le sens perpendiculaire à l’axe, demeurant la même pour toutes les lames, tandis que celle qui est perpendiculaire à cette direction va toujours en augmentant, ce devait être là, en général, la marche du phénomène.

Cette expérience a été faite sur des lames de chêne de de diamètre et de d’épaisseur ; elle a été répétée sur des lames de hêtre, et les résultats ont été analogues ; seulement le rapport entre les deux élasticités n’étant pas le même, l’écart entre les deux sons de chaque lame s’est trouvé plus grand.

La conséquence la plus générale qu’on puisse tirer de l’expérience précédente, c’est que, dans les bois où les couches annuelles sont à-peu-près cylindriques et concentriques, l’élasticité est sensiblement uniforme suivant toutes les diamétrales d’une section quelconque perpendiculaire à l’axe de la branche. Nous verrons plus loin que des lames de chaux carbonatée ou de cristal de roche, taillées perpendiculairement à l’axe, présentent bien rarement cette uniformité de structure pour toutes leurs diamétrales, quoique les modifications que de pareilles lames impriment à la lumière po-