Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/660

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se transformer graduellement dans le système rectangulaire, lorsqu’on fera varier la position du point directement ébranlé.

En examinant avec soin la marche des lignes nodales dans la fig. 2, on trouve également que ses deux systèmes nodaux peuvent ainsi se changer l’un dans l’autre ; et le même phénomène se reproduit dans la lame no 4, où les valeurs des élasticités extrêmes different encore plus, et dans laquelle les points et s’écartent toujours l’un de l’autre en même temps que les courbes se redressent davantage. Pour la lame no 5 parallèle à l’axe les courbes ne sont plus susceptibles que d’affecter la position indiquée dans la figure. Ainsi, pour le no 1er, les centres et sont confondus en un seul, et il n’y a qu’une seule figure composée de deux lignes croisées, dont le système peut affecter : toutes sortes de positions ; ensuite ces centres s’écartant graduellement, lès modes de division peuvent se changer l’un dans l’autre, et enfin quand les branches de la courbe approchent d’être des lignes droites, les deux figures deviennent tout-à-fait fixes.

L’existence de ces points ou centres nodaux est sans doute un phénomène bien remarquable, et qu’il sera important d’étudier avec beaucoup de soin. Pour en donner une idée exacte, j’ai indiqué par un ponctué différent, dans la fig. 4, les modifications successives qu’affectent les deux lignes hyperboliques, lorsque la lame est fixée par l’un des points ou et que le lieu de l’ébranlement passe graduellement de en en parcourant un quart de la circonférence de la lame. Lorsque l’ébranlement a lieu aux environs de les courbes, par la réunion de leurs sommets, se transforment en deux lignes droites qui se coupent rectangulairement ; et l’on conçoit que, s’il avait lieu vers les deux