pendiculaires entre eux, comme cela aurait lieu dans un corps composé de lames planes alternativement de deux substances différentes, et dont l’état élastique ne serait pas le même suivant deux sens perpendiculaires entre eux. Le bois remplit encore ces différentes conditions ; car, dans un arbre d’un très-grand diamètre, les couches ligneuses pouvant être considérées comme sensiblement planes, pour un petit nombre de degrés de la circonférence, si l’on se borne à tailler des lames d’un petit diamètre à peu de distance de la surface, on pourra supposer, sans erreur bien notable, au moins pour l’ensemble des phénomènes, que les expériences ont été faites sur un corps dont l’élasticité n’est pas la même suivant trois directions rectangulaires entre elles, puisque, comme on sait, cette propriété n’existe pas au même degré suivant la direction des fibres, suivant celle du rayon de l’arbre, et suivant une direction perpendiculaire aux fibres et tangente aux couches ligneuses.
Enfin, de ces deux cas, les plus simples que nous ayons pu étudier, nous passerons aux phénomènes bien plus compliqués que présentent les corps régulièrement cristallisés, tels que le cristal de roche et la chaux carbonatée.
Supposons que la figure 1re représente un cylindre de bois dont les couches annuelles soient concentriques à la circonférence, et soit fig. 2, un plan quelconque, passant par l’axe du cylindre ; enfin une ligne normale à ce plan : il est clair que des lames prises perpendiculairement