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leurs vibrations en même temps, et qui sont séparés par des lignes nodales diamétrales ; tantôt elles se partagent en un plus ou moins grand nombre de zones concentriques, séparées par des lignes de repos circulaires, et ces deux séries de modes de division peuvent encore se combiner entre elles, de sorte que les figures acoustiques qui en résultent sont des lignes circulaires divisées en parties égales par des lignes nodales diamétrales.

Si la lame qu’on fait résonner est parfaitement homogène, circulaire et égale d’épaisseur, il est clair que, dans le cas où la figure ne se compose que de ligues diamétrales, le système qu’elles forment doit pouvoir se placer dans toutes sortes de directions, c’est-à-dire qu’un point quelconque du contour de la lame étant pris pour le lieu de l’ébranlement, cette seule condition détermine la position de la figure nodale, puisque le point directement ébranlé est toujours le milieu d’une partie vibrante. Dans le cas des lignes circulaires, pour les conditions que nous venons de supposer, ces lignes seraient exactement concentriques à la circonférence de la lame. Ces résultats sont une conséquence naturelle de la symétrie qu’on suppose exister soit dans la forme, soit dans la structure de la lame : mais, si cette symétrie est altérée, alors on conçoit qu’une figure acoustique composée de lignes nodales diamétrales, ne devra plus se placer dans une direction dépendante uniquement de la position du point de l’ébranlement, et que, s’il s’agit d’une figure composée de lignes circulaires, ces lignes devront être altérées et deviendront, par exemple, elliptiques ou de quelque autre forme plus compliquée. C’est ainsi que le système de deux lignes nodales, qui se coupent rectangulairement, ne .