Jusqu’ici on n’a pu acquérir des notions précises sur la structure intime des corps, que par deux moyens ; 1o par le clivage, pour les substances régulièrement cristallisées, opaques ou transparentes ; 2o pour les substances transparentes seulement, par les modifications qu’elles apportent à la propagation de la lumière.
Le premier de ces moyens a fait connaître que les corps cristallisés sont des assemblages de lames parallèles à certaines faces du cristal, et il n’a rien indiqué sur la force avec laquelle ces lames adhèrent entre elles, non plus que sur leur état élastique. Le second, beaucoup plus puissant que le premier, parce qu’il met en évidence des actions dépendantes de la forme même des particules, a fait découvrir des phénomènes dont le clivage seul u’aurait jamais permis de soupçonner l’existence. Mais, quoique ces deux procédés d’expérience et quelques autres moins importants aient introduit dans la science beaucoup d’idées et de notions nou-