Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/624

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

baromètre extérieur et de la température. Si l’on, néglige ces observations, et si l’on adopte des termes moyens pour la hauteur du baromètre, désignée par et pour la valeur du coefficient qui dépend de la température, les formules précédentes différeront peu de celles qui ont été données par M. d’Aubuisson dans le Mémoire déjà cité.

On trouve dans ce Mémoire d’autres expériences très-utiles sur l’effet des coudes pour retarder le mouvement de l’air dans les tuyaux de conduite. Un coude angulaire, tel que ceux des tuyaux observés par M. d’Aubuisson, peut être regardé comme produisant un changement fini dans la valeur de la vitesse, semblable à celui qui résulte du passage du fluide au travers d’un étranglement, et par l’effet duquel les pressions et les densités subissent également un changement fini. On conçoit d’après cela que l’interprétation de ces expériences et la recherche, à l’aide des résultats qu’elles ont donnés , de la manière dont le changement de la vitesse et de la pression dépend de la grosseur du tuyau et de l’angle du coude, ne comportent que des opérations analogues à celles qui ont été faites dans les nos 23 et suivants.