Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/619

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

riences, et que l’on peut voir, page 424 de la livraison des Annales des Mines citée ci-dessus. Elles diffèrent seulement de ces dernières par le facteur ou qui se trouve ici dans le second membre, et qui a été omis par cet habile ingénieur. Toutefois la nécessité de l’existence de ce facteur dans les équations dont il s’agit paraîtra certaine, si l’on remarque qu’en supposant la conduite entièrement ouverte à son extrémité, ou on doit avoir condition à laquelle les équations précédentes cesseraient de satisfaire si le dénominateur était supprimé.

Il est évident d’ailleurs que, si l’entrée de l’orifice d’écoulement n’était pas évasée, en sorte qu’il y eût une contraction extérieure, il faudrait multiplier par le coefficient que nous avons désigné par dans les no 10 et suivants.

Dans les expériences de M. d’Aubuisson, l’orifice d’écoulement était formé par de petits cônes adaptés à l’extrémité d’une buse. L’angle compris entre l’arête et l’axe de ces cônes était fort petit, et l’on peut négliger ici la contraction extérieure. Néanmoins le mouvement de l’air, lorsqu’il sortait du tuyau par un ajutage de ce genre, était nécessairement altéré, et l’on peut avoir égard à cette altération, en la considérant, d’après les expériences rapportées no 17, comme produisant un effet équivalant à-peu-près à la diminution de l’aire de l’orifice dans le rapport de à l’unité, lorsque la longueur de l’ajutage est un peu plus grande que le diamètre moyen, comme cela avait effectivement lieu. D’après cela, l’équation (55) deviendra