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mais dans une plaque formant l’extrémité d’un petit tuyau de de diamètre, et de longueur, implanté sur cette paroi. Cette circonstance doit avoir diminué la contraction extérieure ; et l’on est d’autant mieux porté à en juger ainsi que l’on voit les valeurs du rapport augmenter de à en même temps que le diamètre de l’orifice augmente de à c’est-à-dire en même temps qu’il y a moins de différence entre le diamètre de l’orifice, et celui de la portion de tuyau qui forme une sorte d’embouchure en deçà de cet orifice. On peut présumer, d’après cela, que ces expériences de M. d’Aubuisson ne doivent point infirmer la conclusion énoncée à la fin du no précédent.

Solution de la question de l’écoulement de l’air dans un vase ou tuyau par le principe de la conservation des forces vives. Des cas où il y a perte de forces vives.

12. Considérons l’écoulement du fluide dans le vase représenté fig. 1, et reprenons les suppositions et les dénominations du no 4. On sait, par les recherches de Daniel Bernouilly et de Borda, que les questions relatives à l’écoulement des liquides se résolvent facilement par le principe de la conservation des forces vives. Il en est de même des questions relatives aux fluides élastiques : mais il ne faut point oublier que ce principe, qui consiste en ce que, dans un temps donné, la force vive du système augmente d’une quantité numériquement égale au double des quantités d’action imprimées par les forces[1], ne peut s’appliquer à un système composé de

  1. Nous entendons ici par force vive d’un corps le produit de la masse