Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/486

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’Annuaire du bureau des longitudes de l’année 1825 ; et depuis cette époque, on les a vérifiés sur des nombres de plus en plus considérables. Voici le rapport des naissances des garçons et des filles, pour chacune des dix années écoulées depuis 1817 jusqu’à 1826 et pour la France entière, en ayant égard à toutes les naissances, légitimes ou hors de mariage :


pour 1817
1,0720,
1818
1,0644,
1819
1,0642,
1820
1,0642,
1821
1,0685,
1822
1,0623,
1823
1,0621,
1824
1,0659,
1825
1,0703,
1826
1,0614.
––––––––––
Moyenne
1,0656.

Sa valeur moyenne résulte d’environ dix millions de naissances. Elle diffère d’à peu près un deux centième, en plus ou en moins, des valeurs extrêmes qui répondent à 1817 et 1826. La valeur moyenne de ce même rapport pour les trente départements les plus méridionaux du royaume, est 1,0665, qui ne s’écarte que d’un millième de celle qui a lieu pour la France entière. Mais si l’on considère isolément les naissances annuelles de chacun des 86 départements, on trouve que le rapport dont il s’agit varie dans la même année, d’un département à un autre, et pour un même département, d’une année à une autre, de telle sorte qu’il est arrivé quelquefois