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MÉMOIRE
sur
LA PROPORTION DES NAISSANCES DES FILLES ET DES GARCONS.
Par M. POISSON.
Lu à l’Académie le 8 février 1829.

En considérant les naissances des deux sexes pendant six années consécutives, soit dans la France entière, soit dans la partie la plus méridionale du royaume, j’ai remarqué, il y a déjà quatre ans :

1o Que le rapport des naissances des garçons et des filles est 16/15, au lieu de 22/21, comme on le croyait auparavant.

2o Que ce rapport est à très-peu près le même pour le midi de la France et pour la France entière, en sorte qu’il paraît indépendant de la variation du climat, du moins dans l’étendue de notre pays.

3o Que sa valeur, parmi les enfants nés hors de mariage, est sensiblement moindre que pour les enfants légitimes, et à peu près égale à 21/20.

Ces résultats ont été insérés pour la première fois dans