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ment au dépôt de la guerre, pour calculer les positions géographiques d’une grande carte, auraient encore assez d’exactitude si les côtés des triangles avaient deux cent mille mètres. (Voyez à cet égard les additions à la Connaissance des temps pour 1832.)

CONCLUSION.

Pour résumer en peu de mots les principales propositions qui font l’objet de ce Mémoire ou qui s’y rattachent, nous poserons en principe, 1o que les observations des passages d’étoiles circompolaires à la lunette méridienne, et celles de la petite ourse, dans ses élongations extrêmes, sont les meilleures à employer, parce qu’elles ne présentent généralement entre elles que de faibles écarts, et que les oscillations autour de la moyenne des résultats partiels peuvent ne pas s’étendre au-delà de de degré ;

2o Qu’il est nécessaire de n’éloigner les stations les unes des autres, que de deux à trois degrés au plus, afin d’éviter l’accumulation des erreurs des angles qui concourent à la détermination de la différence en longitude de ces stations ;

3o Que les mêmes angles doivent être corrigés de manière à former exactement avec ceux qui complètent un tour d’horizon ;

4o Qu’en mesurant par parties un grand arc de parallèle on en peut mieux saisir les irrégularités.