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La correction à appliquer à la distance zénithale moyenne, pour la convertir en distance zénithale correspondante à l’angle horaire moyen, est si petite, quoique la durée de la série ait été de minutes, qu’il est inutile d’y avoir égard ; ainsi il suffit, dans l’équation (8), de faire On trouvera d’après cela, et en vertu des données précédentes, mais cette valeur de toutes choses égales d’ailleurs, pourrait être influencée par une erreur constante de plusieurs secondes dans la distance zénithale observée (p. 26, Suppl. à la Géodésie). Si, par exemple, cette erreur on aurait

Cette correction n’étant pas toujours susceptible d’être appréciée, il vaut mieux, si l’on connaît exactement la latitude du lieu, déterminer par la première méthode, laquelle d’ailleurs est indépendante de la réfraction et n’exige pas que l’on cale à chaque observation les deux niveaux. Au surplus il faut, dans l’un et l’autre cas, corriger de la quantité donnée par la formule (7).

Les observations azimutales par le soleil, même lorsqu’elles inspirent le plus de confiance, sont généralement moins concordantes que celles par la polaire, puisqu’il n’est pas rare de remarquer dans les résultats partiels qui en proviennent, des écarts de plus de de degré ; aussi doit-on les multiplier jusqu’à ce qu’il s’établisse un parfait accord entre la moyenne des résultats du matin et celle des résultats du soir. Mais ce travail est si long et si fatiguant, qu’il vaut mieux l’éviter dans la circonstance actuelle. La Base du système métrique décimal prouve ce fait par des nombreux exemples.