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la manière de M. Biot qui a obtenu des résultats d’une concordance très-remarquable ; ainsi on étudiera, comme ce savant, la configuration des tourillons de l’axe de rotation, afin de voir si le niveau reste fixe ou non dans les différentes inclinaisons de la lunette, et l’on choisira les combinaisons binaires d’étoiles, particulièrement propres à déterminer ou l’erreur de l’axe optique apparent. Telles sont, par exemple, celles de supérieures ou inférieures de la petite Ourse avec de l’Éridan, du Centaure, Aldébaran et Arcturus (Connaissance des temps pour 1830, p. 77). Ces combinaisons procureront des équations de cette forme :

désignant le nombre des combinaisons qui auront produit l’équation correspondante, et étant le facteur qui exprime, dans cette équation, l’erreur d’une secoude de temps sidéral sur l’intervalle des passages. Comme ces équations ne renferment les deux inconnues qu’au premier degré, on les traitera par la méthode la plus avantageuse due à M. Legendre; ou bien, à l’instar de M. Biot, on commencera par déterminer l’erreur de l’axe optique au moyen des combinaisons de de la petite Ourse avec les étoiles éloignées du pôle ; et pour cet effet, l’on séparera en deux groupes les expressions de qui se rapportent à ces combinaisons, de manière que l’un renferme les plus petits coefficients et l’autre les plus grands coefficients : ensuite on réduira chaque groupe à une seule équation, en cherchant une moyenne qu’on obtiendra en multipliant les équations