teuse. Ainsi, la France ne pourra soutenir la concurrence avec les nations rivales de son industrie, que si d’abord on a perfectionné l’exploitation de ses forêts et de ses mines, facilité sa navigation intérieure, complété ses moyens de communication, abaissé le prix des matières et de la maind’œuvre, ouvert de nouveaux débouchés à certains produits, enfin, éclairé les spéculateurs, dont l’ardeur semble quelquefois avoir besoin d’être modérée.
Déja plusieurs de ces voeux, formés en faveur de l’industrie française, sont exaucés par le gouvernement paternel du Roi, en tout ce qui le concerne. Une connaissance exacte des faits relatifs aux produits métallurgiques pourra contribuer à compléter des améliorations heureusement commencées ; car, on a dit avec raison, que « la connaissance des faits écarte les fausses opinions chez les particuliers, et les fausses mesures chez ceux qui gouvernent. »