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armes, le vitriol vert, les ouvrages d’or ou d’argent, et le plaqué

Un tableau que nous avons dressé d’après les états des douanes, fait voir quelle fut la situation de l’industrie française dans les deux années 1822 et 1826, relativement à l’importation et à l’exportation des produits fabriqués avec les métaux. (Voy. Des métaux en France, Annales des mines de 1827.)

Sur ce tableau, on remarque les faits suivants :

    1o En 1826, la valeur de l’exportation des métaux ouvrés, y compris les ouvrages d’or et d’argent, préseata une somme totale de
18.876.515 fr.
    La valeur de l’importation (idem)
5.147.920    
––––––––––––––
    Différence à l’avantage de l’exportation
13.728.595 fr.
    Si l’on soustrait, tant de l’exportation que de l’importation, les ouvrages d’or et d’argent dont la valeur est pour l’exportation 12.084.000 fr., et pour l’importation 73.990 fr., il reste, pour valeur de l’exportation des métaux ouvrés, non compris les ouvrages d’or et d’argent
6.792.515 fr.
        pour valeur de l’importation (idem)
5.073.930    
––––––––––––––
    Différence à l’avantage de l’exportation
1.718.585 fr.

On voit donc que la différence de l’exportation à l’importation, des métaux ouvrés, est à l’avantage de la France, même en faisant abstraction des ouvrages d’or et d’argent, qui, pour le royaume, sont les principaux objets de l’exportation des métaux ouvrés ; mais il ne faut pas perdre de vue, que cette différence favorable est absorbée, et bien audelà, par celle qui résulte de l’importation des métaux bruts, comparée avec leur exportation