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En 1826, sur le total de fer en barres qui fut obtenu dans l’ensemble des forges de la France, on a fabriqué les quantités de produits, que nous allons présenter sans double emploi :

Fer martiné
97.078 q. mét
Fer de fenderie
279.941           
Gros outils et Essieux
26.290           
Objets de taillanderie
9.848           
Tôle et Fers noirs
64.508           
Fer-blanc
31.725           
Fil de fer
76.940           
Faulx
1.767           
Limes et râpes
4.769           
–––––––––––––––––
                      Total
592.866 q. mét

La quantité totale de fer, que contient l’ensemble de ces diverses marchandises, est à peu près de 592.866 quintaux métriques, d’après la somme de leurs poids

La valeur de cette quantité de fer serait de 33.200.496 fr., d’après le prix énoncé du métal brut ; mais, d’après les accroissements de valeur, que le métal brut a reçus dans les diverses marchandises, on peut calculer, en prenant le terme moyen des différentes qualités, que la valeur vénale de ces produits, considérés en fabrique, fut une somme de 51.857.650 fr.

Ainsi, l’accroissement de valeur que le métal brut a reçu dans l’ensemble de ces produits usuels est une somm me de 18.657.154 fr.

Il en résulte que, 1o dans ce même ensemble de produits, la valeur du métal brut est à la valeur du métal ouvré, comme 1 : 1,56 ;