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Chacun de ces nombres est le quotient que l’on obtient en divisant la valeur totale des marchandises, fabriquées dans les manufactures françaises, par la valeur totale des matières premières qui ont été employées pour le même objet.

(Voyez De l’Industrie française, etc., Paris, 1819, t. I, pag. 119 et 120, 127 à 133, 140 à 142, 149 à 151.)

Métaux.

En procédant de même, relativement aux métaux, on trouve les résultats suivants :

    Pour les ouvrages communs en Plomb, la valeur de la matière première devient
1,33
        Cuivre dans la chaudronnerie, les batteries de cuisine, etc., mais sans compter le bronze et le laiton
2, »
        Étain, Zinc, Antimoine, Mercure, à l’état de métal
ou d’alliage
1,5 à 2
        idem, dans la composition des Sels-métalliques
3, à 4
        Fer approprié aux divers usages
4,4

(Voyez De l’Industrie française, t. II, pag. 157 et 161.)

Pour l’Or, dans la bijouterie, l’orfèvrerie, l’horlogerie, les dorures, etc
2,35
        Argent, idem
1,60

(Voyez Recherches statistiques sur Paris, 1823, Tab. 85.)

Il suffira de considérer ces nombres, en se rappelant, d’après ce qui précède, quelle quantité de fer est employée par les ateliers français, pour reconnaître que, dans l’industrie métallurgique de la France, le fer est sans contredit le plus précieux des métaux, et que cette industrie n’offre pas