Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/409

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

d’oeil comparatif sur les métaux que l’on nomme précieux : tels sont l’or, l’argent et le platine.

Les quantités d’or et d’argent sur lesquelles s’applique le travail, dans les ateliers français, proviennent des pays étrangers, à l’exception d’un faible produit en argent, qui résulte, en France, de l’exploitation des mines de plomb.

Le produit en argent indigène a été,

En 1822, un total de
1.088 kil.
En 1826,                
1.162.

D’après les états des douanes, le terme moyen de l’importation annuelle de l’or, en France, tant pour l’or brut en masses, en lingots, et pour l’or brisé, que pour l’or monnayé, fut,

En 1822, d’après la moyenne de quatre années,
11.365 kil.
En 1826, idem,
27.171.

L’exportation de l’or, aux mêmes époques, fut,

En 1822, d’après la moyenne de quatre années,
22.847
En 1826, idem,
34.649.

Ainsi, le rapport de l’importation à l’exportation de l’or était,

En 1822, comme 100 est à 201,02,
En 1826, comme 100 est à 127,52 ;

D’où il suit que l’exportation relative de ce métal précieux a diminué d’environ trois huitièmes.

On pourra s’étonner de voir que, depuis l’année 1819, la France, qui ne produit pas d’or, en exporte cependant plus qu’elle n’en reçoit par l’importation ; mais il ne faut pas