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D’après les Recherches statistiques sur la ville de Paris, publiées en 1826 par M. le préfet de la Seine (Tabl. no 125), on emploie annuellement, pour cet affinage, 30 quintaux métriques de mercure, et diverses autres matières. On affine à Paris, par année moyenne, 360 quintaux métriques d’or, 1300 quintaux métriques d’argent, et 500 quintaux métriques de cuivre, d’où il résulte,

En Or fin
  306, q. mét. 64 kil.
En Argent fin
1161              50

et divers autres produits, le tout composant une valeur de 130.901.141 fr.

Antimoine.

On sait que, pour la fabrication des caractères d’imprimerie, l’antimoine est allié avec le plomb dans la proportion de 20 pour 100 d’alliage, et que divers oxides d’antimoine sont employés, soit dans la pharmacie, soit dans la peinture sur porcelaine.

Si l’on réduit, par le calcul, en antimoine métallique, la quantité d’antimoine cru, ou de sulfure fondu, que l’on obtient des mines de la France, dans sept départements, on voit que ce genre de produit présente,

Pour l’année 1822, un total de
460, q. mét. 35 kil.
Pour l’année 1826
412              65.

Dans chacune des deux périodes de quatre années que nous considérons, l’exportation de l’antimoine fut plus forte que l’importation ; cet excès fut représenté,

En 1822, par
33, q. mét. 50 kil.
En 1826, par
76,              55