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fabricants font voir que, d’après le terme moyen des quatre années 1823 à 1826, on emploie annuellement les quantités que voici :

    Dans les trois fonderies de la guerre
  6.829 q. mét.
    Dans les ateliers de la marine, situés à Rochefort et à Toulon
  1.000
    Dans la seule ville de Paris, pour ouvrages d’ornement en bronze, non compris les cloches et timbres
  1.800
    Dans les autres ateliers qui emploient le bronze, tant à Paris que dans le reste de la France, soit pour la fonte des cloches ou timbres, soit pour la fabrication des pièces de machines, et de divers autres objets, environ
  1.200
                                            Total
10.829 q. mét.

Ainsi, l’on est porté à croire que la quantité de bronze, qui est annuellement employée en France, s’élève à 10.829 quintaux métriques. Sur cette quantité, il n’y a qu’environ la onzième partie, c’est-à-dire 1.000 quintaux métriques, qui provienne des pays étrangers ; le surplus est un produit de l’industrie française.

On estime que, dans la seule ville de Paris, la vente moyenne de 1800 quintaux métriques d’objets fabriqués en bronze s’élève à une somme de 5.250.000 fr., tandis que la valeur ordinaire de 180 quintaux métriques de bronze ne serait que de 540.000 fr., c’est-à-dire à peu près la dixième partie de cette somme.

Étain.

Les recherches de minerais d’étain que l’on a entreprises, en France, dans les départements de la Haute-Vienne et de 20.