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1826, sans prendre le terme moyen des deux périodes de quatre années, comme il nous a paru plus convenable de le faire, l’accroissement d’emploi du zinc brut, dans les ateliers français, serait une quantité de 28.436 quintaux métriques, au lieu du nombre 10.340 qu’il nous paraît plus sûr d’admettre.

Laiton.

Les quantités considérables de laiton et de bronze, qui sont annuellement fabriquées en France, proviennent, en grande partie, des quantités de cuivre indiquées ci-dessus. Les ateliers français ne tirent des pays étrangers, à l’état de métal brut, qu’environ 200 quintaux métriques, par année, de cet alliage de cuivre et de zinc, auquel on a donné le nom de cuivre jaune ou de laiton, et 1.000 quintaux métriques de cet alliage de cuivre et d’étain, que l’on appelle bronze.

D’après les données recueillies sur un grand nombre d’établissements, on sait qu’en France il se fabrique annuellement 11.000 quintaux métriques de laiton brut (Annales des Mines de 1818, p. 380). Ainsi, la quantité de laiton brut qui provient des pays étrangers (environ 200 quintaux métriques par année) n’est que la cinquante-cinquième partie de la quantité qui se fabrique en France.

Bronze.

Quant au bronze, le principal emploi de cet alliage métallique a lieu dans les trois fonderies royales de bouches à feu, qui sont en activité dans les villes de Douai, Strasbourg et Toulouse.

Des renseignements fournis par l’Administration et par les