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premières, une valeur totale de 96.751.274 fr., dont les cinq-sixièmes environ proviennent des mines et minières métalliques, et le dernier sixième provient des mines et minières non métalliques.

Plomb.

Aux quantités de métaux que la France obtient annuellement de son propre sol, elle ajoute, pour les besoins de son industrie, des quantités plus ou moins considérables de métaux tirés des pays étrangers.

    Par exemple, en 1826, les mines de la France ont produit, en plomb neuf
     6.453 q. mét.
    On a de plus importé, déduction faite des quantités exportées, d’après le terme moyen de 4 années
  94.990
    Outre cela, on a employé par la refonte du vieux plomb, d’après les faits recueillis dans plusieurs grands ateliers
  10.144
––––––––––––––––––
    Le total de plomb brut employé par l’industrie manufacturière, en 1826, fut donc de
111.587 q. mét.

Calculé de même, pour l’année 1822, ce total n’était que de 73.514 quintaux métriques.

Ainsi, depuis l’Exposition de l’année 1823, jusqu’à celle de l’année 1827, la quantité de plomb brut qui a été employée, en France, par l’industrie manufacturière, s’est accrue de 58.073 quintaux métriques par année moyenne. Ce fait nous montre que l’activité des manufactures dans lesquelles on fabrique des ouvrages en plomb, tels que tables ou feuilles, et tuyaux, a éprouvé un accroissement considérable. On peut reconnaître une des principales causes de cet accroissement