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déduction faite des quantités qui sont exportées de l’intérieur du royaume ;

3o Des réserves ou approvisionnements de chaque métal qui existent en France, et qui constituent en quelque sorte un capital circulant dans le commerce.

La quantité de chaque métal, qui est annuellement employée en France, est puisée dans ces trois sources, suivant certains rapports qu’il m’a paru intéressant de déterminer, d’après un terme moyen calculé pour deux périodes successives, dont chacune comprend quatre années.

La première de ces périodes, commençant à l’année 1819, époque d’une Exposition des produits de l’industrie, se termine à l’année 1822, qui précéda l’avant-dernière Exposition. La seconde période s’étend de l’année 1823 à l’année 1826, qui précéda la dernière Exposition des produits de l’industrie.

Produits métalliques.

Un tableau général du produit des mines et minières métalliques de la France, dressé pour les deux années 1822 et 1826, fait voir, sans double emploi des mêmes matières, que la quantité totale de métaux bruts qui provint du sol français fut, en 1822, de 908.287 quintaux métriques de ces matières premières, telles que : plomb, cuivre, antimoine, arsenic, manganèse oxidé, fonte de fer brute pour moulage en première fusion, fer en grosses barres, acier, tant naturel que cémenté et acier fondu, argent en lingots.

La quantité de ces mêmes produits fut, en 1826, de 1.606.127 quintaux métriques, valant 79.989.860 fr.

Si, dans cette valeur, on considère séparément la fonte de