avant de les admettre au concours ; 3o enfin, par les tableaux que publie, chaque année, l’Administration générale des douanes, concernant les quantités de marchandises qui sont importées, en France, pour la consommation intérieure, et les produits du sol français qui sont exportés du royaume pendant le même temps. À ces documents nous joignons ceux qui nous sont fournis, tant par les comptes généraux de l’Administration des finances, relativement aux monnaies, que par des recherches faites à la Direction générale des contributions indirectes, en ce qui concerne les matières d’or et d’argent soumises au droit de garantie, et par un intéressant recueil de faits, que M. le Préfet de la Seine a publié sous le titre de Recherches statistiques sur la ville de Paris (1823 et 1826).
Dans le travail des métaux, il convient de distinguer :
1o Les métaux bruts, c’est-à-dire parvenus au degré de pureté qui leur donne leur nom propre, et qui les fait considérer comme des matières premières, telles que le fer en barres, le plomb en saumons, le cuivre et le zinc en plaques, et d’autres produits d’une industrie que l’on peut appeler génératrice ;
2o Les métaux ouvrés, c’est-à-dire élaborés ultérieurement par l’industrie manufacturière.
Les métaux bruts que l’on emploie dans l’ensemble des ateliers français proviennent de trois sources distinctes :
1o De l’exploitation des mines et minières métalliques de la France ;
2o De l’importation des métaux étrangers pour la consommation intérieure, non compris l’entrepôt et le transit, après