favorable de navigation intérieure, que dépend désormais la solution de ce que l’on nomme la question des fers.
Déjà, comme nous l’avons annoncé plus haut, un grand nombre de nouvelles entreprises sont formées, en France, pour l’érection de hauts-fourneaux destinés à produire de la fonte de fer par le moyen de la houille carbonisée, dite coke. Dans six départements, 15 hauts-fourneaux devant aller au coke sont en construction, ou déjà construits. Outre cela, 25 hauts-fourneaux devant aller au coke sont en projet et en demande d’autorisation. D’après ces faits, on peut espérer que bientôt le produit en fonte de fer, des usines françaises, sera augmenté d’un total annuel de 198.750 quintaux métriques, et que, si les hauts-fourneaux en projet sont tous exécutés, nous aurons encore un surcroît de fonte d’environ 331.250 quintaux métriques, sans parler d’une vingtaine de hauts-fourneaux devant aller au charbon de bois, qui sont en construction.
On peut donc espérer que la production de la fonte de fer, en France, est au moment de s’accroître d’environ 600.000 quintaux métriques par année, c’est-à-dire de plus d’un tiers de la production totale.
Un capital de 30 à 35 millions se trouve engagé dans les nouvelles entreprises de hauts-fourneaux. Un semblable capital de 30 à 35 millions est également engagé dans les nouvelles entreprises de forges à l’anglaise, dont le Mémoire indique l’époque, l’emplacement et l’état actuel (en 1825).
Il est à remarquer qu’en ce moment, (en 1827), le commerce des fers se ressent des fluctuations auxquelles sont exposées diverses entreprises qui emploient ce métal. Il en résulte de fréquentes alternatives de hausse et de baisse dans