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MÉMOIRE
SUR
LA TORSION ET LES VIBRATIONS TOURNANTES D’UNE
VERGE RECTANGULAIRE.
Par M. A. L. CAUCHY.
Lu à l’Académie royale des Sciences, le 9 février 1829.

À l’aide des principes que j’ai posés dans le troisième volume des Exercices de mathématiques, on peut déterminer non-seulement les vibrations longitudinales et transversales, mais aussi les vibrations tournantes d’une verge rectangulaire, et l’on parvient alors aux résultats que je vais indiquer.

Considérons une verge rectangulaire qui dans l’état naturel ait pour axe l’axe de et supposons que, chaque point de cet axe étant immobile, la verge soit tordue autour de ce même axe. Désignons par la densité naturelle de la verge, par et ses deux épaisseurs, par les déplacements d’un point de la verge, mesurés parallèlement aux axes des par les projections algébriques des pressions que supportent au point et du côté des coordonnées positives, des plans perpendiculaires à ces mêmes axes, par

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ce que devient la fonction quand on suppose