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MÉMOIRE
SUR
Le mouvement d’un système de molécules qui s’attirent ou se repoussent à de très-petites distances et sur la théorie de la lumière.
Par M. A. L. CAUCHY.
Lu à l’Académie royale des Sciences, le 12 janvier 1829.

Les équations aux différences partielles que j’ai données dans les 30e, 31e et 32e livraisons des Exercices de mathématiques, expriment le mouvement d’un système de molécules qui s’attirent ou se repoussent à de très-petites distances, et que l’on suppose très-peu écartées des positions qu’elles occupaient dans un état d’équilibre. D’ailleurs ces équations peuvent être facilement intégrées par les méthodes que j’ai indiquées dans le 19e cahier du Journal de l’École polytechnique, et dans le mémoire sur l’application du calcul des résidus aux questions de physique mathématique ; et alors les valeurs des inconnues se trouvent représentées par des intégrales multiples, dans lesquelles entrent sous le signe les fonctions qui expriment, à l’origine du mouvement, les déplacements et les vitesses des molécules mesurés parallèlement aux axes