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on pouvait penser que par l’effet de l’existence simultanée de ces diverses tensions, la matière de la paroi pouvait être affaiblie, en sorte qu’elle ne présenterait plus, suivant une direction déterminée, la même force qui avait été observée dans les expériences. Pour reconnaître si cette cause d’erreur avait effectivement lieu ou non, on a fait rompre deux vases sphériques en tôle de fer, d’environ de diamètre sur millimètres d’épaisseur, par des pressions intérieures de plus de atmosphères. Les efforts qui ont déterminé la rupture, calculés d’après le théorème énoncé ci-dessus, répondaient à des tensions de kilogrammes par millimètre carré, à peu près égales à celles qui avaient été trouvées par les expériences directes, et même un peu supérieures, ce que l’on a attribué à ce que la tôle était de meilleure qualité. On a cru pouvoir en conclure qu’une substance tirée à la fois dans plusieurs sens présentait néanmoins, dans chaque direction, la même résistance à la rupture que si cette direction était la seule suivant laquelle la substance fût sollicitée.

On avait publié depuis peu quelques observations faites à Edimburgh sur la force des tuyaux de plomb. Les résultats calculés par les règles précédentes se sont accordés exactement avec les expériences qui avaient été faites directement pour déterminer la force de cohésion de cette substance.

M. Ampère a lu, dans les séances du 4 et du 11 septembre, une note sur une nouvelle expérience électro-dynamique qui a été répétée en présence de l’Académie, et qui constate l’action d’un disque métallique en mouvement sur une portion du conducteur voltaïque plié en hélice. Cette recherche