suffisamment déterminée par des expériences antérieures. Ces corps sont la tôle de fer, la tôle de cuivre, le plomb laminé, le verre et le cristal. Nous indiquerons sommai-. rement les résultats de ces expériences, qui ont été faites avec toutes les précautions nécessaires pour en assurer l’exactitude.
millimètre carré de la section
transversale.
Le fer commence à s’allonger sensiblement, et paraît s’altérer sous des charges égales aux 23 au moins de celles qui produisent la rupture. Le même effet a lieu pour le cuivre, avec des charges égales à la moitié de celles qui produisent la rupture ; et pour le plomb, avec des charges qui surpassent un peu cette moitié. Le fer s’allonge quelquefois de 110 de sa longueur avant de rompre, et le cuivre des 23 de cette longueur, les dimensions transversales diminuant en conséquence. Le plomb, après s’être alongé de 110 environ, s’étire lentement sous la dernière charge qui produit la rupture.
Il se présente, dans les questions relatives à la résistance des solides, une remarque importante qui a fixé l’attention de l’auteur : elle consiste en ce que, dans la plupart des cas, la paroi des vases est tendue à la fois suivant plusieurs directions, tandis que les substances que l’on soumet aux expériences ne sont jamais tendues que dans un sens. Or,