Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 9.djvu/101

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de les conduire par un mouvement uniformément accéléré, à l’imitation de la main de l’ouvrier qui fait usage de la navette.

M. Coront emploie sur l’un de ses métiers la mécanique à la Jacquart, qui produit une étoffe façonnée par le foulage d’une seule marche, recevant l’impulsion de l’autre moteur en même temps que toutes les parties du métier. Les commissaires ont joint au rapport un échantillon de l’étoffe façonnée, dont la fabrication a eu lieu en leur présence. L’Académie a adopté les conclusions proposées : elles portent que M. Coront a le mérite d’avoir produit un métier à tisser peu dispendieux, d’une facile exécution, et très-susceptible d’être porté à un degré satisfaisant de perfection, à mesure que l’expérience lui en démontrera la nécessité.