Le rapport dont nous donnons l’extrait cite la description qui fut alors publiée, et complète cette description. Il rappelle d’autres inventions qui furent aussi examinées et approuvées par l’Académie des Sciences de Paris.
Il résulte de cette exposition, que l’on ne pourrait pas considérer comme une découverte nouvelle l’établissement des métiers propres à tisser les étoffes au moyen d’un moteur quelconque, et qui produit sans le secours de la main,
1o Le jeu des lisses ;
2o Le lancement de la navette dans les deux sens ;
3o Le coup de chape ou du battant, et son repos pendant le passage de la navette ;
4o L’action du frein de la grande ensouple en opposition avec le coup du battant ;
5o La marche progressive de l’étoffe à mesure qu’elle est tissée. Dans cet état de choses, le mérite d’un métier à tisser, du genre de ceux qui ont été soumis à l’examen de la Commission, ne peut consister que dans le choix des divers mécanisme déjà employés pour produire les effets que l’on vient d’énoncer.
Les métiers de M. Coront, examinés sous ce point de vue, ont été jugés d’une combinaison simple, facile à exécuter, d’un entretien peu dispendieux ; et très-bien appropriés à leur objet. On a remarqué que le peigne est porté par une espèce de chariot, qui se meut dans un plan horizontal pour opérer la pression de la trame ; que le lancé de la navette dans les deux sens est produit par un mécanisme aussi simple qu’ingénieux, et qui a l’avantage de ne point frapper brusquement les taquets qui chappent la navette, mais