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plus tard sur cette partie supplémentaire de leur travail.

Les noms de ceux qui ont coopéré, avec autant de zèle que de talent, aux opérations et aux calculs dirigés par MM. Brossier, Brousseaud et Nicollet, déja cités dans le rapport, et auxquels il faut ajouter ceux de MM. Savary et Lecamus, se trouvent répétés à la fin du Mémoire.

Le travail remarquable dont les commissaires ont rendu compte est le premier de son espèce qu’on puisse regarder comme exécuté sur une étendue suffisante pour fournir des données propres à une comparaison des arcs de parallèle et de méridien, conforme au cas de la nature, ou à la figure et aux dimensions réelles du sphéroïde. Les mémorables expéditions faites dans le cours du siècle dernier pour déterminer cette figure et ces dimensions, sont généralement connues ; on peut même les compter parmi les entreprises scientifiques qui jouissent de la plus universelle célébrité ; et on n’oubliera pas que le Gouvernement et les savants français occupent le premier rang parmi les promoteurs et les coopérateurs de ces mémorables travaux.

Il suffit, pour fonder cette assertion, de citer les degrés du méridien mesurés à l’équateur dans la traversée de la France, et près du pôle boréal, pendant la première moitié du xvII siècle ; la détermination postérieure des bases de notre système métrique, par une suite d’opérations qui embrassent toute l’étendue de la France et une partie du territoire espagnol.

Cependant, ces immenses recherches n’ayant pour objet des mesures prises dans les directions des méridiens, ne fournissaient qu’une partie des données relatives à la figure que