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mités. Les autres valeurs de sont très-petites ; en les négligeant, les valeurs de seront les multiples impairs de et les sons de la verge encastrée, le son le plus grave excepté, formeront une série croissante comme les carrés de etc. Dans les deux cas de la verge libre et de la verge encastrée, on déterminera les valeurs de qui répondent aux nœuds relatifs à chaque mode de vibrations isochrones, en égalant à zéro le coefficient de la formule Leurs positions et les lois des vibrations transversales que nous venons d’énoncer, sont connues depuis long-temps et confirmées par l’expérience

(50) Les sons d’une même verge, qui vibre successivement suivant sa longueur et transversalement, ne dépendent que d’une seule quantité relative à la matière dont elle est formée. En éliminant cette quantité, on obtiendra une expression très-simple du rapport des nombres de vibrations qui leur servent de mesure. Ainsi, dans le cas de la verge libre à ses deux bouts et du son le plus grave, si l’on appelle le nombre de ses vibrations transversales, dans l’unité de temps, on aura

en employant la plus petite valeur de que nous venons de calculer ; d’ailleurs on a vu précédemment (no 36) que le nombre analogue qui répond aux vibrations longitudinales, étant désigné par on a

il en résultera donc