Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/721

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Nous voyons par là que la flexion d’une verge cylindrique d’un très-petit diamètre n’est pas accompagnée, comme son extension, d’une dilatation normale, ou du moins que la dilatation qui a lieu en chaque point est très-petite et proportionnelle à la distance de à l’axe. Quant à l’angle qui exprime la torsion en ce point sa valeur se compose d’une partie principale, indépendante de et et commune à tous les points d’une même section normale à l’axe ; or, cette torsion qui ne varie qu’avec étant celle que nous avons considérée dans les nos 37 et 38, nous pouvons maintenant en faire abstraction, et supposer qu’on ait

La torsion qui accompagne nécessairement la flexion de la verge, se trouvera réduite à une valeur très-petite, proportionnelle au rayon et variable dans une même section normale avec la direction de ce rayon.

En joignant cette dernière équation aux quatorze formules (11), les valeurs des différences partielles premières et secondes de qui sont au nombre de quinze, se trouveront toutes déterminées d’après celles de et les développements de suivant les puissances de et seront donc connus, lors même que l’on conserverait les carrés et le produit de et mais nous bornerons l’approximation aux premières puissances de ces variables inclusive-