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de son axe, qui ne soit accompagnée d’aucun déplacement sensible des points de cette ligne suivant sa longueur, de sorte que les variables et ne soient plus nulles, comme précédemment, mais que la variable s’évanouisse avec pour toutes les valeurs de Nous continuerons de supposer que les déplacements d’un point quelconque de la verge, varient très-peu dans toute l’étendue de chaque section perpendiculaire à l’axe, et conséquemment que les valeurs de peuvent se développer en séries très-convergentes suivant les puissances des coordonnées et de ce point. Par suite, il en sera de même à l’égard des forces etc. ; et de plus si les forces données sont représentées par des séries ordonnées suivant les puissances entières de et il faudra que les développements de etc., ne contiennent aussi que de semblables puissances de et afin que les équations (2) puissent être rendues identiques par rapport à ces deux variables et subsister pour toutes leurs valeurs. Cela étant convenu, nous allons d’abord faire subir aux deux dernières équations (2) une transformation qui consisterait à leur substituer celles qui se déduisent des équations (5) du no 11, mais qu’on peut aussi effectuer directement de la manière suivante.

En remplaçant les deux variables et par et nous aurons

d’où l’on déduit