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son est la même, soit qu’il se propage en tous sens dans une masse d’air indéfinie, soit qu’il se propage suivant une colonne d’air contenue dans un canal ; au contraire, cette vitesse est différente dans un corps solide et dans une barre de la même matière dont la surface est entièrement libre : dans un corps solide, elle serait, d’après le no 17, égale à SH et dans la barre elle a pour valeur c’est-à-dire, qu’elle est moindre que la première dans le rapport de à l’unité. La vitesse qui a lieu dans une barre se conclura immédiatement du son ou du nombre de vibrations longitudinales d’une corde de même matière, puisqu’on a, d’après le no précédent, étant ce nombre et la longueur de la corde. On l’obtiendra aussi en déterminant, comme dans le no 26, la quantité dont elle dépend, au moyen de l’allongement dû à un poids donné.

Observons enfin que, si le rapport si le rapport qui s’établit entre et de chaque côté de l’ébranlement primitif, existait à dx l’origine du mouvement, la propagation n’aurait lieu que d’un seul côté. Si l’on avait, par exemple, quand l’équation (6) donnerait

la vitesse du point déduite de l’équation serait donc constamment nulle pour toute valeur de positive et et le mouvement ne se propagerait que du côté des négatives, en vertu de l’équation Le con-