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les molécules du corps, après son changement de forme, s’attirent proportionnellement aux accroissements de leurs distances mutuelles ; et en admettant, de plus, que les résultantes de ces forces peuvent s’exprimer par des intégrales, ce qui rendrait nul le coefficient a^2, ainsi qu’on l’a vu plus haut. Les équations relatives à la surface, formées de la même manière, se trouvent aussi dans le Mémoire de M. Navier.

Les composantes des forces qui ont lieu dans la nature s’expriment toujours par les différences partielles relatives à d’une même fonction de ces variables. Supposons donc

étant une fonction donnée de qui contiendra aussi le temps si les forces appliquées aux corps varient pendant son mouvement. On satisfera aux équations (6), en prenant pour les différences partielles relatives à d’une même quantité, c’est-à-dire, en faisant

et regardant comme une fonction inconnue de et En effet, après la substitution de ces diverses valeurs, on verra que les équations (6) seront les différentielles par rapport à d’une même équation, savoir :

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laquelle servira à déterminer la valeur de Mais cette manière de résoudre les équations (6) n’en donne qu’une solution très-particulière.