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si l’on désigne par l’accroissement partiel de qui serait dû au déplacement de et par l’accroissement total de cette distance, dû aux déplacements simultanés de et on aura

or, si l’on forme des équations d’équilibre semblables à la précédente pour tous les points du corps, et qu’on en prenne la somme, il est évident que chaque force y entrera deux fois, et s’y trouvera multipliée par ou par de que manière l’on aura

la somme s’étendant actuellement à tous les points du corps considérés deux à deux, et etc., étant les projections sur les directions des forces etc., des espaces infiniment petits, parcourus par leurs points d’application respectifs. Les déplacements de tous ces points sont arbitraires ; mais si l’on suppose qu’ils soient tels que les distances mutuelles des points du corps ne changent pas, on aura ce qui fera disparaître la somme contenue dans l’équation précédente, et la réduira à celle-ci :

qui est celle qu’il s’agissait d’obtenir.

(14) Les équations (3) et (4) conviennent aussi à l’état primitif du corps ; et pour les appliquer à ce cas particulier, il suffit d’y faire et d’y supprimer toutes les forces données, extérieures ou intérieures. On a alors