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Ces trois équations sont par rapport à une portion quelconque du corps ce qu’étaient les équations (3) relativement à un élément infiniment petit de sa masse. Si une partie de la surface de cette portion appartient à la surface même du corps, on aura, en tous ses points, et, d’après les équations (4), celles que nous venons de former deviendront

(5)

les premières intégrales des seconds membres répondant aux portions de surface tracées dans le corps, et les secondes à celles qui appartiennent à sa superficie.

(12) S’il s’agit du corps entier, les équations (5) ne contiendront plus que les forces données qui agissent à l’intérieur et à la surface du corps, et elles se réduiront à

Ce sont ces équations qui expriment que le corps ne peut prendre aucun mouvement de translation, commun à tous ses points. On déduira de même des équations (3) et (4), celles qui expriment qu’aucun mouvement de rotation, commun à tous les points du corps, ne peut non plus avoir lieu. En effet, d’après les deux premières équations (3) et (4), et la remarque qui termine le no 7, on aura