Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/63

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

que des ressources bien bornées, prouvent à la fois le zèle et les talents de celui qui fut appelé à l’administrer, et fournissent une explication naturelle de la persévérance et du succès avec lesquels il poursuit maintenant la description statistique de la capitale, et du département de la Seine.

M. le Baron Dupin a présenté à l’Académie la première partie d’un ouvrage qui contient ses leçons de géométrie et de mécanique.

Nous avons fait connaître dans nos rapports précédents l’objet de ce cours élémentaire. Les progrès de cet enseignement intéressent au plus haut degré l’industrie française ; les magistrats qui les favorisent, et toutes les personnes qui, ayant puisé des connaissances étendues dans nos écoles spéciales, concourent à un dessein aussi honorable, acquièrent des droits à la reconnaissance des amis des sciences.

Nous avons cité dans l’analyse des travaux de l’Académie, année 1824, la partie du rapport de la commission de statistique qui concerne l’ouvrage de M. Moreau de Jonnès, intitulé le Commerce au xixe siècle. Ces recherches ont été imprimées, et les suffrages publics ont confirmé le jugement de l’Académie de Marseille, qui les a couronnées.

Une commission composée de M. l’amiral Rosili et M. le lieutenant-général Andréossy (rapporteur ) a fait à l’Académie un rapport détaillé sur une collection de Mémoires que M. Moreau de Jonnès a présentée, et qui contient une application des connaissances physiques et géographiques aux opérations de la guerre dans les Indes occidentales.

L’auteur a séjourné pendant dix années dans les Îles de