Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/627

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et la distance & pourront varier avec la position du point dans son intérieur ; mais cette variation ne devenant sensible qu’à des distances sensibles, on en pourra faire abstraction dans le calcul des forces qui agissent sur chaque point du corps.

Cela posé, nous allons considérer un corps de forme et de matière quelconques, dont les points sont soumis à leur action mutuelle, telle qu’on vient de la définir. Nous supposerons que d’autres forces données changent sa forme, et produisent de très-petits écartements ou rapprochements entre ses molécules ; il s’agira de déterminer en grandeur et en direction, dans ce nouvel état, l’action exercée par une partie du corps en chaque point de la surface qui la termine.

(2) Désignons par les trois coordonnées rectangulaires du point quelconque de ce corps dans son état primitif ; soient ensuite ce qu’elles deviennent après le changement de forme produit par les forces données ; et considérons comme des fonctions de qui conviennent à tous les points du corps. Soient les coordonnées primitives, et les coordonnées subséquentes d’un autre point compris dans la sphère d’activité de Les variables étant alors très-petites, nous ne conserverons que leurs premières puissances dans les développements de et nous aurons simplement :