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que par tâtonnement qu’on peut arriver à reconnaître la quantité de telle ou telle espèce de mélange. Le mode de tâtonnement qu’il faut employer peut sans doute varier à l’infini, suivant les cas qui peuvent se présenter ; mais je ne crois pas inutile de donner quelques exemples qui pourront du moins fournir quelques idées dans des cas analogues.

Ier Exemple.

L’analyse no 14, page 253, a donné

Silice
tenant oxigène
Alumine
......
Chaux
......
Potasse
......
Acide fluorique
traces
–––––––

Les renseignements que nous avons sur les matières qui sont associées à celle qui a fourni cette composition, la présence de la potasse, les traces d’acide fluorique, peuvent conduire à penser que ce qui dérange ici les proportions du disthène, est le mélange d’une certaine quantité de la matière micacée que nous avons aussi analysée. Or il est clair que si l’acide fluorique était dosé, le calcul serait facile, et ce qui se présente naturellement il faire est de tticher de réparer cette indétermination. Pour atteindre ce but il faut partir de la quantité de potasse, qui probablemeut a été fournie par le mica, et d’après laquelle on peut calculer la quantité de cette substance.

La matière micacée qui accompagne le disthène a fourni