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C’est dans ce reste que nous devons trouver les amphiboles et les pyroxènes, Pour les déterminer, nommons les quantités de silice, de chaux et de magnésie qui composent l’amphibole trémolite ; nommons les quantités de silice, de chaux et de bioxide de fer qui composent l’amphibole actinote ; nommons et les quantités de silice et de chaux du bisilicate de chaux ; et les quantités de silice et de magnésie du bisilicate de magnésie ; et les quantités de silice et de fer qui doivent former le bisilicate de fer. Nous aurons les équations suivantes :

silice.
chaux.
magnésie.
bioxide de fer.

Remarquons maintenant qu’après avoir pris en fonctions de il, nous n’aurons de même que quatre équations ; or il y a cinq inconnues, par conséquent il faut se donner une des quantités en cherchant les limites dans lesquelles peuvent se trouver ses valeurs, sous la condition que toutes les autres soient positives, et qu’aucune ne soit nulle.

L’indétermination porte ici sur ce que nous ne savons pas s’il existe ou s’il n’existe pas d’amphibole actinoté dans le mélange, et que, dans la supposition où il en existe, nous n’avons rien qui nous indique quel rapport nous devons admettre entre la quantité d’actinote et celle de trémolite ; il faudrait, pour le savoir, qu’il existât une analyse de l’amphibole qui peut se rencontrer à Sahla.

Pour établir les limites dont nous avons besoin, il faut