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de et de à volonté, et par tels nombres premiers qu’on voudra, non compris dans la forme

L’auteur prouve, par une analyse exacte et fondée sur les vrais principes de la matière, que l’existence d’une telle équation conduirait, comme dans le cas dont nous avons parlé, à une suite indéfinie de nombres entiers décroissant sans jamais devenir nuls ; cette conclusion étant absurde, l’impossibilité de l’équation dont il s’agit se trouve demontrée.

Les mêmes considérations font parvenir l’auteur à un nouveau résultat assez général, savoir que sans supposer le coefficient divisible par si le reste de ce coefficient divisé par est l’un des huit nombres l’équation sera encore impossible ; car dans ce cas l’indéterminée sera nécessairement divisible par ce qui revient au cas où le coefficient serait divisible par Si donc l’auteur du Mé moire n’est pas parvenu à démontrer l’impossibilité de l’équation comprise dans le théorème de Fermat, il a au moins réussi à prouver l’impossibilité d’une infinité d’autres équations analogues, telles que

Les commissaires ont pensé que ce Mémoire, qui contient quelques nouveaux résultats dans une matière difficile et jusqu’à présent peu cultivée, mérite d’être approuvé par l’Académie et imprimé dans le Recueil des savants étrangers. L’Académie a adopté cette conclusion.

On a proposé, depuis quelques années, divers instruments pour déterminer et pour tracer, au crayon, la perspective des objets que l’on veut représenter dans un tableau. M. Boucher, capitaine ingénieur-géographe, a donné, en 1821, un instrument fort ingénieux pour ce dessin des perspectives. La partie de ce procédé, qui consiste à lier