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mule formule qui diffère de toutes celles qui sont admises dans les serpentines ou les specksteins. Cette substance se rapporterait à l’espèce à laquelle j’ai conservé le nom de talc, si elle ne renfermait un atome d’eau. Elle diffère de la magnésite par cette même quantité d’eau, aussi bien que de la substance à laquelle M. Berzélius a conservé le nom de stéatite[1]. Je parviens aux quantités numériques suivantes :

                    Pyroxène ou
                    mélange de

...
....
....
...

                    

.....
.....
....

                     Eau hygrométrique
–––––––––

J’ai supposé ici que tout le fer appartient au pyroxène ; cependant il est possible qu’il y en ait un peu dans le silicate magnésien comme matière colorante : mais ce sont là des minuties de détails qu’on ne pourra établir que par une analyse directe de la matière magnésienne, en la prenant dans les parties pures, si toutefois il en existe à Sahla.

  1. Je dois remarquer que cette stéatite de M. Berzélius, dont la formule est diffère tout-à-fait de la substance à laquelle j’ai conservé ce nom dans mon traité, dont la formule est C’est par conséquent encore une autre espèce dans cet immense groupe magnésien.