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priété de blanchir par l’action du feu en plein air, et de noircir, au contraire, par l’action du feu en vase clos, en même temps qu’elle donne de l’eau d’une odeur empyreumatique, que ces sortes de pyroxène devaient être mélangés de serpentine ou de speckstein. Il a fait des analyses pour vérifier cette supposition, et il en a conclu qu’elle était vraie ; mais cette conclusion porte sur la grande quantité de magnésie qu’il a trouvée et sur la présence de l’eau : or elle ne peut avoir le degré de certitude que l’on doit désirer, qu’autant qu’on sera parvenu à séparer les matières par le calcul, et à dire quelle est la quantité de pyroxène qui s’y trouve. Tant que ce calcul n’est pas fait, la conclusion reste nécessairement dans le vague : aussi trouve-t-on dans le Mémoire de M. Henry Rose les expressions vagues de serpentine ou de speckstein, sous lesquelles on confond peut-être dix substances différentes. Pour compléter le travail de M. Henry Rose, j’ai soumis ses analyses au mode de calcul que j’ai imaginé pour mes expériences, et je vais en donner le résultat.

Dans une de ses analyses, M. Henry Rose a trouvé No 19 Silice..

no 19

Silice....... tenant oxigène
Chaux...... ......
Magnésie..... ......
Protoxide de fer.........
Oxide de manganèse.......
Eau..............

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En la discutant suivant ma méthode, je trouve qu’elle présente un mélange de pyroxène avec une substance de la for-