surabondant, ainsi qu’un peu de silice. Le calcul donnerait :
La quatrième analyse présente plus de difficultés : d’un côté, la silice est en trop grande quantité pour que la matière puisse être regardée comme une réunion de bisilicates ; d’un autre, la quantité de cette substance est trop faible pour en faire des trisilicates. En prenant cette analyse isolément, on ne peut faire avec les données qu’elle présente qu’un trisilicate de chaux, et un bisilicate de magnésie ; après quoi, il reste encore un peu de magnésie surabondante, savoir :
Voilà quels sont les résultats que l’on peut obtenir, en considérant toutes ces analyses isolément ; mais si on vient à les discuter les unes par les autres, en partant de l’observation que les substances qui les ont fournies sont associées entre elles, réunies sur le même groupe, on parvient à des résultats tout différents. Il est en effet assez naturel de penser que ces diverses substances sont mélangées entre elles, et ces mélanges sont beaucoup plus probables que ceux que l’on est forcé d’admettre dans les calculs précédents, dont l’adoption ne peut être fondée sur rien. Or, en calculant d’après
