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analyses se ressemblent, au point qu’il est bien évident qu’elles appartiennent à une même substance. Or, pour que cette substance fût de l’épidote, il faudrait que la silice, l’alumine et les bases bioxides fussent telles, que les quantités d’oxigène se trouvassent dans les rapports et mais ici les bases bioxides sont surabondantes, et la silice l’est elle-même par rapport à l’alumine.

Dans la troisième analyse, les quantités d’oxigène de la silice, de l’alumine et des bases bioxides se rapprochent assez des rapports et qui constituent le grenat ; mais on remarque que la silice et l’alumine sont un peu surabondantes.

Cependant les rapports ne sont pas tellement éloignés de ceux qu’on devrait avoir, qu’en considération des caractères extérieurs on ne puisse admettre que les deux premières substances appartiennent à l’épidote et la troisième au grenat, et que toutes trois sont seulement mélangées de matières étrangères. En considérant ces analyses isolément, on tirerait des premières une certaine quantité d’épidote, qui serait un mélange de zoïsite et de thallite, avec des silicates de fer et de magnésie, savoir, pour les premières :

                    Épidote
Zoïsite...
Thallite...
                     Silicate de fer
                     Silice surabondante
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et pour la seconde,